Brandao mis en examen
Nouveau rebondissement dans l'affaire Brandao. Placé en garde en vue mardi, l'attaquant brésilien de l'OM a été déféré devant un juge marseillais mercredi après-midi avant d'être mis en examen pour viol. Le joueur a été laissé libre, alors que la brigade des moeurs a interrogé les joueurs phocéens au centre d'entraînement du club.
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Journée riche en rebondissements pour Brandao. En garde à vue depuis mardi matin, l'attaquant de l'Olympique de Marseille a été déféré devant la juge d'instruction Laëtitia Ugolini au palais de justice de Marseille. Et ce mercredi soir, une information judiciaire a été ouverte à l'encontre du joueur brésilien pour une agression sexuelle présumée sur une jeune femme de 23 ans. Le quotidien La Provence révèle que cette jeune femme, qui avait expliqué avoir été violée sur une aire d'autoroute, après une soirée en boîte de nuit à Aix-en-Provence, dans la nuit du 1er au 2 mars, aurait décidé de retirer sa plainte. Mais cela n'empêche pas la poursuite de l'enquête.
Le reste de la saison de Brandao pourrait être mis entre parenthèses avec cette affaire de moeurs. L'attaquant "ne comprends pas ce qui lui arrive et est effondré", selon une source proche de l'enquête, citée par le quotidien régional. Mardi soir, à la suite d'une confrontation avec la plaignante dans les locaux de la brigade des moeurs de Marseille, la jeune femme avait décidé de retirer sa plainte. L'enquête se poursuit malgré tout et des investigations sont toujours menées, notamment ce mercredi au centre d'entraînement Robert Louis-Dreyfus où les joueurs et le staff ont été entendus les uns après les autres. Et après sa mise en examen, le joueur a été laissé libre, sous contrôle judiciaire, et a pu regagner son domicile.
L'affaire prend donc une nouvelle tournure. La Provence nous apprend que d'autres joueurs marseillais pourraient être entendus. La jeune femme de 23 ans aurait ainsi eu des relations sexuelles avec trois autres membres de l'effectif, dont un a quitté le club l'été dernier. Le quotidien ajoute que la victime est la soeur d'un agent de joueurs bien connu dans la cité phocéenne. Le club, de son côté, n'a pas souhaité réagir, se contentant d'un communiqué laconique sur son site officiel: "L'Olympique de Marseille ne fera aucun commentaire sur cette affaire d'ordre privé et rappelle le nécessaire respect de la présomption d'innocence". Didier Deschamps, l'entraîneur de l'OM, n'avait vraiment pas besoin de cela...
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